Menaces de mort, intimidations et insinuations perfides… La mort du jeune Nahel M., tué lors d’un contrôle routier par un policier le 27 juin, avec tout ce qu’elle cristallise de douleurs et de révoltes, de polémiques et de récupérations politiques, n’a pas échappé à la folie qui affecte, ces derniers temps, les affaires judiciaires sur le devant de la scène médiatique. Tant le conseil de la famille de la victime que celui du fonctionnaire ont fait l’objet de tentatives de fragilisation dans l’exercice de leur métier.
Le premier a été attaqué sur BFMTV par le polémiste d’extrême droite Jean Messiha. «Aucun média n’a osé rappeler que Yassine Bouzrou, l’avocat de la famille de Nahel, a été l’avocat du gang des barbares de Youssouf Fofana, qui a séquestré et torturé jusqu’à la mort Ilan Halimi parce que juif. Etrange qu’aucun journaliste ne l’ait mentionné. Gênant même», a réitéré sur son compte Twitter l’instigateur de la cagnotte d’1,6 millions d’euros pour les proches du policier, laquelle fait l’objet d’une