Menu
Libération
Interview

KohLantess: «L’emprisonnement doit servir à la réinsertion et ces activités y participent»

Article réservé aux abonnés
En réaction à la polémique suscitée par les vidéos de la prison de Fresnes, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, souligne l’importance des activités en détention, qui jouent selon elle un rôle dans la future réinsertion des détenus.
Dans la cour de la prison de Fresnes, en novembre 2020. (Christophe Archambault/AFP)
publié le 23 août 2022 à 20h34

La polémique ne désenfle pas. Depuis plusieurs jours, les images d’un épisode de KohLantess, organisé au sein du centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne) étaient devenues virales. On pouvait y voir des détenus, des surveillants et des jeunes de Fresnes, s’affronter dans des épreuves inspirées du célèbre jeu télévisé Koh Lanta et notamment une course de karting. L’équipe organisatrice de Kohlantess a finalement décidé lundi soir de supprimer l’épisode décrié par «respect pour les victimes» après avoir «appris qu’un des détenus participant à une épreuve possédait un casier judiciaire lourd».

Selon un article de l’Opinion paru ce lundi, l’un d’entre eux a été condamné «à dix ans de réclusion criminelle pour viol par la cour d’assises du Val-de-Marne en février 2021». Toujours d’après le quotidien, l’homme de 31 ans aurait participé à une épreuve de tir à la corde. D’après BFM TV, un autre participant serait actuellement emprisonné pour meurtre. «Nous avons pourtant stipulé à plusieurs reprises nos conditions, à savoir : aucune peine résultant d’une atteinte à l’intégrité physique et /ou morale d’une personne», affirm