Pour la première fois depuis sa création en 2019, le Parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une enquête dans le cadre d’un attentat non déjoué et inspiré par une idéologie d’extrême droite. Les magistrats spécialisés se sont en effet saisis du meurtre raciste de Hichem Miraoui, Tunisien de 45 ans, samedi 31 mai à Puget-sur-Argens (Var), dont est suspecté Christophe B., son voisin, âgé de 53 ans. Ce dernier est également soupçonné d’avoir blessé un Turc. En parallèle, il a publié sur son compte Facebook un total de cinq vidéos avant et après son passage à l’acte. Christophe B. y revendique son geste dans ce qui s’apparente à un manifeste politique raciste et appelle «les Français» à «se réveiller» et à l’imiter en s’en prenant aux «islamiques» (sic), signifiant son allégeance au drapeau «bleu-blanc-rouge». Un discours aux relents de cette «guerre civile raciale» que l’extrême droite fantasme, et qui a armé le bras de nombreux terroristes à travers le monde ces dernières années.
Le Pnat avait é