Laure Heinich a le sens de la formule. Elle est de gauche mais elle dit : «Les meilleurs patrons que j’ai eus étaient de droite.» Nous voilà bien. «Ils avaient un rapport au travail et au salaire qui manque aux patrons de gauche. C’est la même chose avec les clients de droite : ils vous paient rubis sur l’ongle, ils ont conscience de la qualité de votre travail et du temps que vous y passez.» Laure Heinich est drôle et très sympathique. Elle nous fait quelques minisketchs pendant l’entretien qui se tient à son cabinet, rue du Bac, dans le VIIe arrondissement de Paris et près du noble quai Voltaire. En vingt-trois ans de carrière, la pénaliste a défendu des coupables de toutes natures : des assassins, un dirigeant historique de l’ETA, des violeurs, etc. Mais son nom apparaît ces derniers temps parce qu’elle assiste des femmes qui ont porté plainte contre des hommes connus – Georges Tron, PPDA, Jean-Jacques Bourdin. Elle refuse l’appartenance «à un camp»
Le portrait
Laure Heinich, d’un côté, l’autre
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Violences sexuelles : elles accusent PPDAdossier
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L'avocate pénaliste Laure Heinich, à Paris, le 1er février. (Frédéric Stucin/Libération)
publié le 25 février 2022 à 20h00
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