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L’avocate Nadia El Bouroumi, avocate de la défense du procès des viols de Mazan, risque 18 mois de suspension

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Procès des viols de Mazandossier
La défenseure de deux des 51 accusés du procès des viols de Mazan était convoquée mercredi 19 février devant le conseil régional de discipline des avocats de la cour d’appel de Nîmes.
La défenseure de deux des 51 accusés du procès des viols de Mazan était convoquée mercredi 19 février devant le conseil régional de discipline des avocats de la cour d’appel de Nîmes. (Corinne Rozotte/Divergence)
publié le 21 février 2025 à 18h28

L’avocate aux 52 000 abonnés pourrait devoir montrer autre chose à sa «commu» Instagram. Nadia El Bouroumi, connue pour avoir commenté avec force détails les débats du procès des viols de Mazan, est passée devant le conseil régional de discipline des avocats de la cour d’appel de Nîmes, mercredi 19 février. Elle y était convoquée en raison de photos prises de salles d’audience, entre 2021 et 2023. La pénaliste pourrait écoper d’une lourde peine. Le conseil de discipline a requis 18 mois de suspension, qui la forceraient à interrompre son activité. La décision finale sera rendue le 23 avril prochain.

Dans les colonnes de la Provence. Olivier Morice, qui a assuré la défense de l’avocate, s’est dit «extrêmement serein» sur «l’issue de la procédure». Ce qui n’empêche pas de regretter l’ampleur de la sanction demandée : «Une peine qui semble relever d’une totale incohérence». Il assure que Nadia El Bouroumi avait «parfaitement le droit de se comporter comme elle l’a fait, et notamment au nom de la liberté d’expression de l’avocat».