Après les accusations, une possible judiciarisation. Jean Imbert est visé par une plainte pour violences conjugales et séquestration, déposée samedi 23 août par une ancienne compagne, selon Elle et Le Parisien. La plaignante, l’ex-actrice Lila Salet, fait partie des quatre femmes qui ont accusé de violences le médiatique chef cuisinier, dans des témoignages publiés en avril par le magazine Elle.
La jeune femme de 33 ans a dénoncé une «relation marquée par des disputes et des pressions psychologiques constantes», dans sa plainte qu’Elle a consultée. Outre des violences physiques notamment «plusieurs gifles au visage» – elle a aussi rapporté aux enquêteurs que Jean Imbert «ne supportait pas qu’elle puisse le laisser seul et rejoindre son appartement, voulait toujours connaître la teneur de ses échanges téléphoniques, lui reprochait ses relations passées, mais aussi d’être “habillée comme une pute”, de fumer ou de boire un verre de temps en temps».
«Un homme extrêmement violent»
Les faits auraient eu lieu en 2012 et 2013. Ils pourraient être prescrits pour ce qui concerne les violences conjugales (délai de six ans), mais pas pour la séquestration (vingt ans). La justice peut par ailleurs décider d’ouvrir une enquête pour des faits prescrits, avec pour objectif d’identifier des victimes plus récentes.
Lila Salet avait déjà évoqué en juillet, dans Elle puis dans une vidéo publiée sur Instagram, le comportement de Jean Imbert, «un homme extrêmement violent» dans les paroles comme dans les gestes – elle disait avoir reçu «des énormes claques». Elle avait expliqué avoir déposé une première plainte, après qu’il a défoncé la porte de son domicile, avant de la retirer à la demande de Jean Imbert inquiet que cela puisse nuire à sa carrière.
Interview
Le 19 août, une autre accusatrice du gagnant de Top Chef a pris la parole publiquement : Alexandra Rosenfeld. L’ex-miss France et chroniqueuse a révélé faire partie des quatre accusatrices. «Je ne cherche ni lumière, ni revanche. Mais ce que j’ai vécu, c’était de la violence», a-t-elle écrit dans une publication sur Instagram, accompagnée d’une radio de son nez cassé par «un coup de tête». Elle affirme aussi avoir été victime «d’emprise».
Alexandra Rosenfeld dit ne pas avoir attaqué en justice Jean Imbert : «Il n’y a pas de plainte, pas de procès, c’était il y a plus de dix ans et même si j’ai toujours cette radio, ce qui nous a abîmées ne se voit pas, alors comment le juger…»
De son côté, le chef cuisinier a toujours nié l’ensemble des faits qui lui sont reprochés.