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Libération
Fait divers

Le corps de la joggeuse Agathe Hilairet retrouvé dans la Vienne, à proximité du lieu où elle avait disparu

Le procureur de la République de Poitiers a annoncé ce lundi 5 mai que la dépouille de la femme de 28 ans avait été localisée et identifiée, au sud de Vivonne, où elle était partie courir le 10 avril. La cause de sa mort n’est pas encore été déterminée.
Des gendarmes à Vivonne, le 17 avril 2025, à proximité du lieu de la disparition de la jeune femme. (Jean-François Fort/Hans Lucas via AFP)
publié le 5 mai 2025 à 17h21
(mis à jour le 5 mai 2025 à 17h48)

Le corps de la joggeuse Agathe Hilairet a été retrouvé dimanche, a annoncé ce lundi 5 mai le procureur de la République de Poitiers, Cyril Lacombe, dans un communiqué. La femme de 28 ans était introuvable depuis qu’elle était partie faire son jogging, le 10 avril, à proximité de Vivonne, dans la Vienne. D’après les informations du Parisien, son corps aurait été signalé par un promeneur dans la zone de recherches engagée par les enquêteurs.

«Dans le cadre des investigations suite à la disparition d’Agathe Hilairet, un corps a été retrouvé le dimanche 4 mai au sud de la commune de Vivonne», écrit le magistrat dans son communiqué. «Les premières constatations effectuées ont permis de confirmer qu’il s’agissait du corps d’Agathe Hilairet», ajoute-t-il.

«L’autopsie réalisée ce jour n’a pas permis de déterminer, à ce stade, les causes du décès. Plusieurs analyses complémentaires sont en cours afin de poursuivre les investigations», poursuit le procureur.

Analyses en cours

La jeune femme avait quitté vers 10 h 30 le domicile de ses parents, à Vivonne, pour un jogging de deux heures. Ne la voyant pas revenir et constatant qu’elle ne répondait plus à son téléphone, son père avait, quelques heures plus tard, signalé sa disparition auprès de la gendarmerie. D’importants moyens ont alors été mis en place pour retrouver sa trace : un vaste ratissage, un sondage des cours d’eau et la mobilisation de plus de 150 civils. Une centaine de gendarmes, militaires s’étaient relayés pour passer la zone au peigne fin, aidés d’hélicoptères et de drones.

A partir du 14 avril, le parquet de Poitiers a ouvert une information judiciaire contre X, pour enlèvement et séquestration, afin de «renforcer les moyens» d’investigation.

Mise à jour à 17 h 48 avec plus de précisions.