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Libération
Justice

Le joueur du PSG Achraf Hakimi confronté à une femme qui l’accuse de viol

Violences sexuellesdossier
L’international marocain avait été mis en examen en mars dernier, après une plainte d’une femme de 24 ans qui l’accuse de violences sexuelles. Le joueur «dément» les accusations.
Achraf Hakimi lors d'un match du PSG contre Newcastle à Paris, le 28 novembre. (Christophe Ena/AP)
publié le 8 décembre 2023 à 17h29

Quelques jours avant un match décisif en Ligue des champions, le PSG a fait valoir une «raison personnelle» pour expliquer l’absence d’Achraf Hakimi à l’entraînement ce vendredi 8 décembre matin. Une raison personnelle mais surtout judiciaire, précise le parquet de Nanterre à l’AFP : le défenseur international marocain a été confronté à une femme qui l’accuse de viol. «Ce matin s’est tenue une confrontation entre le mis en examen et la victime» de 24 ans qui l’avait accusé en mars dernier de l’avoir violée quelques jours plus tôt, a précisé le ministère public.

Le 3 mars 2023, Achraf Hakimi avait été mis en examen pour viol par un juge d’instruction et placé sous contrôle judiciaire. Quelques jours plus tôt, une jeune femme l’avait accusé de l’avoir violée le samedi précédent chez lui à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). «Ma cliente maintient l’ensemble de ses déclarations et s’est constituée partie civile dans ce dossier», a assuré à l’AFP l’avocate de la victime Me Rachel-Fleur Pardo.

Le joueur parle de «tentative de racket»

Selon une source policière, cette jeune femme avait témoigné au mois de mars avoir fait la connaissance d’Achraf Hakimi en janvier sur Instagram et s’être rendue le samedi chez lui dans un VTC commandé par le joueur. Elle affirme que le joueur l’aurait alors embrassée sur la bouche et sur les seins sans son consentement, des faits pouvant être qualifiés d’agressions sexuelles, avant de la violer, a ajouté la source policière. Parvenant à le repousser, elle assure qu’une amie, contactée par SMS, est venue la récupérer.

L’avocate du joueur Fanny Colin avait alors assuré que les accusations étaient «fausses». Sa mise en examen lui a offert «enfin la possibilité de se défendre», avait fait valoir son conseil dans un communiqué, et notamment de «prendre connaissance du dossier». Le joueur «dément fermement» les accusations et a «été l’objet d’une tentative de racket» dans cette affaire, assénait-elle alors.