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Le policier qui a tué Nahel Merzouk a repris le travail et a été muté au Pays basque

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Maintien de son salaire, mutation au poste souhaité dans le Sud-Ouest, paiement de milliers d’euros de frais de justice… La police nationale appuie toujours le brigadier Florian M., dont les juges ont ordonné la mise en accusation pour meurtre devant la cour d’assises.
Nahel Merzouk est mort le 27 juin 2023, après avoir reçu une balle tirée à bout portant par un policier, à Nanterre. (Capture d'écran vidéo)
publié le 30 juin 2025 à 18h36

Le policier qui a tué d’une balle Nahel Merzouk, le 27 juin 2023 à Nanterre (Hauts-de-Seine), a repris le travail il y a quelques mois, d’après les informations de Libération : le 17 mars, le brigadier Florian M. a fait l’objet d’un arrêté de réintégration. Ce dernier résulte d’une demande de la Direction générale de la police nationale ; il est signé par délégation au nom du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. L’agent de 40 ans n’a toutefois pas retrouvé son poste de motard dans les Hauts-de-Seine, ni même dans le giron de la préfecture de police de Paris : il est envoyé au Pays basque. Cette mutation s’est officiellement faite «dans l’intérêt du service». Elle correspond aussi aux souhaits de l’agent. C’est ce dont témoignent plusieurs de ses proches, interrogées durant l’enquête de personnalité réalisée au cours de l’information judiciaire. Contacté à propos de la situation administrative de son client, l’avocat Laurent-Franck Liénard n’a pas répondu sur le fond de nos questions.

Si l’administration a muté Florian M., la justice n’a en revanche pas modifié son contrôle judiciaire. Le fonctionnaire, désormais mis en accusation devant une cour d’assises pour meurtre (une décision dont il a fait appel), a toujours l’interdiction de por