Ouf. «Les clients qui restaient à réalimenter, notamment le palais de justice et la préfecture, ont été rétablis» mardi 25 juin en fin d’après-midi, au terme d’une deuxième journée sans courant, a précisé mercredi à l’AFP Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution. «Le courant électrique a été rétabli au sein de la cour d’appel de Paris» qui «a repris progressivement une activité normale», a indiqué la juridiction, dont le calendrier des audiences avait été bouleversé.

Enedis avait évoqué l’«épisode exceptionnel de fortes chaleurs» qui, cumulé sur plusieurs jours, avait «fait monter la température des sols goudronnés de plusieurs dizaines de degrés (en surface), ce qui a mis en forte contrainte les réseaux souterrains». Au total, 1 400 clients ont été privés d’électricité plus ou moins longtemps, parmi lesquelles la préfecture de police de Paris et la maison des avocats. Des groupes électrogènes ont été rapidement mis en place mais ils n’avaient permis qu’une reprise partielle du service lundi.

Lundi 23 juin, le palais de justice historique de la capitale avait mis en place «un plan de continuation de l’activité juridictionnelle». Elle a maintenu «l’ensemble des audiences concernant la privation de liberté» même si «certaines ont déjà été délocalisées dans d’autres enceintes judiciaires». Concernant les audiences de mercredi, la cour a toutefois indiqué que, au civil, «les audiences relatives au contentieux des hospitalisations d’office, aux contentieux de la rétention des étrangers et aux référés se tiennent encore au conseil de prud’hommes de Paris» dans le Xe arrondissement de la capitale. «Les autres audiences civiles se tiennent à la cour», est-il précisé.

Au pénal, «les audiences des chambres de l’instruction se tiennent au tribunal judiciaire de Paris, les audiences des chambres des appels correctionnels se tiennent à la cour d’appel, et les audiences criminelles se tiennent également à la cour d’appel», a-t-il été spécifié.