A quoi étalonne-t-on la réussite d’un procès ? Au verdict prononcé par la cour criminelle du Morbihan ? A la puissance cathartique qu’il offre aux victimes ? Au débat sociétal qu’il crée ? Ces questions continueront d’agiter tous ceux ayant pris part aux trois mois d’audience dévolus aux actes sordides de Joël Le Scouarnec, par-delà la peine prononcée ce mercredi à son encontre : vingt ans de réclusion, assortis d’une peine de sûreté des deux tiers. Mais sans rétention de sûreté, la cour faisant valoir la «volonté de réparer» de Le Scouarnec.
Une peine inférieure au quantum maximal requis p