Nommés le 23 décembre 2024, les 35 ministres du gouvernement de François Bayrou devraient bientôt lever le voile sur l’étendue de leur patrimoine, grâce aux déclarations remises à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Cette institution, créée en 2013 dans la foulée de l’affaire Cahuzac, a été conçue pour «moraliser la vie publique» et redonner du crédit à une classe politique abîmée par les révélations sur le ministre du Budget de François Hollande. Ce dernier n’était autre qu’un fraudeur fiscal.
Avec ses moyens qui n’ont rien à voir avec ceux des services d’enquête de la police judiciaire, la Haute Autorité vérifie notamment le «patrimoine» et les «intérêts» des responsables publics. Son nouveau président depuis le 1er avril, Jean Maïa, un haut fonctionnaire, secrétaire général du Conseil constitutionnel depuis 2017, va en tout cas devoir gérer un contrôle particulièrement délicat : celui du patrimoine de la ministre de la Culture, Rachida Dati.
Selon les informations de Libération, cette figure du gouvernement de François Bayrou, dont elle occupe le huitième rang pr