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Enquête

Les bijoux cachés de Rachida Dati : révélations sur le patrimoine de la ministre de la Culture

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Montres, bracelets, colliers, bagues… La maire du VIIe arrondissement de Paris n’a pas déclaré une série d’objets de luxe à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Déjà mise en examen pour «corruption» dans l’affaire Carlos Ghosn, elle risque désormais de faire face au soupçon de «déclaration de patrimoine mensongère».
La ministre de la Culture, Rachida Dati, au Palais de Tokyo lors de la Fashion Week à Paris, le 23 janvier 2025. (Aurore Marechal/ABACA)
publié le 9 avril 2025 à 10h51

Nommés le 23 décembre 2024, les 35 ministres du gouvernement de François Bayrou devraient bientôt lever le voile sur l’étendue de leur patrimoine, grâce aux déclarations remises à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Cette institution, créée en 2013 dans la foulée de l’affaire Cahuzac, a été conçue pour «moraliser la vie publique» et redonner du crédit à une classe politique abîmée par les révélations sur le ministre du Budget de François Hollande. Ce dernier n’était autre qu’un fraudeur fiscal.

Avec ses moyens qui n’ont rien à voir avec ceux des services d’enquête de la police judiciaire, la Haute Autorité vérifie notamment le «patrimoine» et les «intérêts» des responsables publics. Son nouveau président depuis le 1er avril, Jean Maïa, un haut fonctionnaire, secrétaire général du Conseil constitutionnel depuis 2017, va en tout cas devoir gérer un contrôle particulièrement délicat : celui du patrimoine de la ministre de la Culture, Rachida Dati.

Selon les informations de Libération, cette figure du gouvernement de François Bayrou, dont elle occupe le huitième rang pr