Après celui de Brennilis, on sait désormais que l’incendie de Brasparts qui s’est déclaré le 18 juillet dans les Monts d’Arrée (Finistère) est lui aussi d’origine criminelle. «L’expert qui a procédé à l’examen du site de Brasparts conclut au caractère volontaire de l’incendie», indique dans un communiqué la procureure de la République de Quimper Carine Halley. «L’enquête se poursuit sous la direction du parquet de Quimper sous la qualification criminelle de destruction volontaire par incendie de bois, forêt, landes, maquis ou plantation pouvant créer un dommage irréversible à l’environnement», ajoute-t-elle.
Mercredi 20 juillet, la procureure avait annoncé avoir ouvert deux enquêtes sur les incendies qui ont ravagé la lande bretonne dans les Monts d’Arrée, dont l’une pour «destruction volontaire par incendie». Les deux incendies «ont de manière certaine une origine humaine» et «le caractère criminel de l’incendie touchant le site de Brennilis» est «manifeste en raison du constat de deux départs de feu distants de 30 mètres», avait indiqué Halley. La procureure de Quimper s’est dessaisie au profit du parquet de Brest de l’enquête sur ce dernier incendie «à la suite d’examen du point GPS du départ de feu du site de Brennilis», laissant apparaître que celui-ci était sur le ressort du tribunal judiciaire de Brest.
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Vendredi, quatre nouveaux foyers se sont réactivés en raison des conditions météorologiques défavorables, en particulier le vent obligeant les pompiers à intervenir à de multiples reprises. Jusqu’à dimanche, 130 pompiers et 40 engins étaient présents sur le site, selon la préfecture du Finistère. Date à laquelle, le feu a de nouveau été «fixé sur le secteur sud» des Monts d’Arrée. Au total, les deux incendies ont ravagé 1 771 hectares de lande en une semaine.