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Les hommes de la rue du Bac : les éléments qui permettent à «Libération» de mettre en cause Jean-François Revel

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Alors que le 11 mars, «le Figaro» tentait de dédouaner le célèbre essayiste en s’appuyant sur le contenu de ses agendas, «Libération» est en mesure de détailler la relation d’amitié qui le liait au père adoptif d’Inès Chatin. Y compris à l’époque où, enfant, elle subissait des sévices sexuels infligés par un groupe d’hommes dont elle l’accuse d’avoir fait partie.
Jean-François Revel et Lucienne Chatin, la mère d'Inès Chatin, à un événement du magazine «Le Point». La date de la scène est estimée au tout début des années 1980. (Cyril Zannettacci/VU' pour Libération)
publié le 2 avril 2025 à 10h53

Neuf mois après la série de Libération intitulée «les Hommes de la rue du Bac», dans laquelle une femme, Inès Chatin, dénonçait des actes pédocriminels commis de ses 4 ans à ses 13 ans par plusieurs figures intellectuelles françaises, le Figaro a publié le 11 mars une «contre-enquête». Cet article s’intéresse exclusivement à l’un des hommes désignés par Inès Chatin parmi ses agresseurs : l’essayiste et académicien Jean-François Revel, décédé en 2006.

Le journal assure que son implication dans des sévices sexuels, commis avec des objets métalliques sur des enfants, dans un appartement parisien situé au 33-35 rue de Varenne (VIIe), de 1977 au début des années 80, serait disqualifiée par son absence de proximité avec le père adoptif d’Inès Chatin, le docteur Je