La disparition du petit garçon le 8 juillet 2023, alors qu’il était en vacances chez ses grands-parents au Haut-Vernet dans les Alpes-de-Hautes-Provence, avait déclenché une vague d’émotion dans le pays. Les longs mois de recherche ont fait la une de l’actualité jusqu’à la découverte par une randonneuse du crâne de l’enfant le 30 mars 2024. Ce samedi, des centaines de personnes ont assisté aux obsèques de l’enfant à la basilique Sainte-Marie-Madeleine à Saint-Maximim-la-Sainte-Baume dans le Var où un office religieux, en latin, a débuté à 10 heures. Ce dernier hommage se déroule 19 mois, jour pour jour, après la disparition du petit garçon.
La cérémonie, ouverte au public, a été diffusée sur le parvis de la basilique grâce à des enceintes, alors que la gendarmerie a prévu, raconte France info, un dispositif de sécurité renforcé. L’enterrement du petit garçon devait se dérouler ensuite dans l’intimité familiale, à La Bouilladisse dans les Bouches-du-Rhône, commune où vit la famille Soleil, et où Emile a grandi.
Deux traces ADN non identifiées
Ces obsèques n’interrompent pas pour autant l’enquête sur les conditions de la disparition et de la mort de l’enfant. Le parquet d’Aix-en-Provence continue ses investigations, car toutes les pistes - chute ou homicide volontaire - sont toujours sur la table. «Une douzaine de militaires de la section de recherche de la région Paca et du groupement des Alpes-de Haute-Provence sont engagés avec l’appui de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. Des investigations, analyses et expertises sont également toujours en cours», précise à France info une source interne à la gendarmerie.
Les ossements de l’enfant ainsi que ses vêtements ont été étudiés dans deux laboratoires. Le premier n’a rien trouvé mais France 2, dans l’émission «samedi 13 h 15» diffusée le 1er février, a révélé que deux traces ADN humaines ont été isolées dans le second laboratoire, qui n’appartenaient ni à Emile, ni à sa famille, ni aux personnes prélevées lors de l’enquête. Elles n’ont pas été identifiées, peut-être s’agit-il d’un suspect ou alors seulement des traces liées à la manipulation des scellés. Le parquet d’Aix-en-Provence dit continuer ses investigations.