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Réaction

Leur fille accusée d’antisémitisme : Alexis Corbière et Raquel Garrido disent «respecter la procédure en cours»

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Après la garde à vue de leur fille la veille, soupçonnée d’antisémitisme et d’apologie du terrorisme, le couple d’élus LFI estime ce jeudi 18 janvier qu’elle ne bénéficie «d’aucun privilège ni passe-droit».
Raquel Garrido et Alexis Corbière, le 23 octobre 2022 à l'Assemblé nationale, à Paris. (Julien de Rosa/AFP)
publié le 18 janvier 2024 à 17h07

Leur réaction était attendue. Alexis Corbière et Raquel Garrido ont publié ce jeudi 18 janvier un communiqué, au lendemain de la prise de connaissance du public de l’enquête ouverte au sujet de leur fille, Inès Corbière, soupçonnée d’antisémitisme et d’apologie du terrorisme. Après avoir exprimé leur «compréhension et affection auprès de toutes les personnes choquées à la lecture ou à l’écoute des propos ou expressions qui sont diffusées dans cette affaire», le couple d’élus regrette que «l’enquête, soumise au secret, [n’ait] pas été protégée».

Disant comprendre néanmoins «l’intérêt du public et de la presse pour [leur] famille», Alexis Corbière et Raquel Garrido estiment «indispensable» de faire une «stricte distinction» entre eux, «sur lesquels incombent, en tant que personnalités politiques de premier plan, des obligations de transparence et de rendu de compte», et leurs trois enfants, «qui non seulement n’ont pas cette obligation à l’égard du public, mais doivent, au contraire, bénéficier d’une protection totale de leur vie privée et de leur intégrité physique et morale, inévitablement mise en danger par la curiosité ou la malveillance suscitées par l’identité de leurs parents».

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