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Libération
Fait divers

L’Hyper Cacher de la porte de Vincennes touché par un incendie volontaire

Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs départs de feu ont été constatés dans la zone du magasin du XXe arrondissement de Paris. Une enquête a été ouverte et il est impossible de savoir à cette heure si l’Hyper Cacher, touché par un attentat le 9 janvier 2015, était spécifiquement ciblé.
La devanture de l'Hypercacher à Paris, le 6 janvier 2025. (Anna Kurth/AFP)
publié le 20 mars 2025 à 11h30

La devanture de l’épicerie Hyper Cacher, cible d’un attentat le 9 janvier 2015, a été en partie incendiée dans la nuit de mercredi au jeudi 20 mars, a appris Libération, confirmant une information du Parisien. «Une enquête pour dégradation volontaire par incendie a été confiée au commissariat du XXe arrondissement», déclare le parquet de Paris. Peu après 2 heures du matin, «deux départs de feu ont été constatés à plusieurs dizaines de mètres d’intervalle», «à proximité de l’Hyper Cacher», dans le XXe arrondissement de Paris et dans la ville voisine de Saint-Mandé (Val-de-Marne), précise la même source.

Selon le Parisien, un homme a été repéré par des caméras en train de mettre le feu à quatre containers déplacés devant l’entrée de l’Hyper Cacher, avant de mettre le feu à une benne de chantier située non loin de là, sur la commune de Saint-Mandé. Sur des images publiées par l’agence du journaliste indépendant Clément Lanot, on peut voir les pompiers éteindre l’incendie dans la nuit. «Deux engins pompes ont été envoyés et le feu a été éteint très rapidement», ont expliqué les pompiers. Selon une source policière, l’intérieur du commerce du XXe arrondissement de la capitale a été légèrement noirci.

Le 9 janvier 2015, quatre personnes de confession juive avaient été tuées dans cette supérette lors d’une prise d’otages par le jihadiste Amédy Coulibaly, ensuite abattu par la police. Le 9 janvier dernier, officiels, religieux et proches de victimes, quelque 200 personnes, voisins, riverains et élèves d’une école juive, ont assisté à la cérémonie placée sous haute surveillance policière pour commémorer les dix ans de la prise d’otage meurtrière.