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Libération
Fait divers

Lorient : un homme mis en examen pour l’agression de policiers à coups de sabre

Un gérant d’entreprise a été mis en examen, ce dimanche 27 octobre, pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique deux jours plus tôt dans la ville bretonne.
Capture d'écran de la vidéo des faits présumés diffusée sur les réseaux sociaux. (DR)
publié le 27 octobre 2024 à 20h35

Il est désormais derrière les barreaux. Un homme a été mis en examen pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique après avoir asséné des coups de sabre à des policiers à Lorient (Morbihan), a annoncé le parquet de la ville ce dimanche 27 octobre. Deux jours auparavant, un huissier avait demandé le renfort de policiers face à un gérant d’entreprises qui refusait de lui donner accès aux voitures de luxe qu’il louait à des particuliers, a relaté Yann Richard, vice-procureur de la République à Lorient.

L’agresseur présumé, âgé de 46 ans, a alors donné des coups de sabre, de type katana, et a blessé trois policiers qui ont été hospitalisés. L’un d’eux a reçu deux coups de sabre au niveau du cou et des mains, ce qui lui vaut dix jours d’incapacité totale de travail (ITT), selon le parquet. La vidéo des faits a été diffusée sur les réseaux sociaux par le syndicat de police Un1té.

«Expulsé de son domicile fin août», le commerçant s’était installé depuis «dans le local de son ancienne entreprise», Luxury cars locations, qui avait été liquidée trois ans auparavant, a détaillé le magistrat. L’huissier devait, entre autres véhicules, saisir une Lamborghini verte, en vertu d’une décision de justice. Mais la «virulence» de l’homme avait poussé l’huissier à appeler les services de police qui ont «vainement tenté de [le] raisonner», a-t-il affirmé.

Au terme de sa garde à vue dimanche, le quadragénaire a été placé en détention provisoire et mis en examen. Il agissait en «récidive légale» car déjà condamné pour des affaires de violence, notamment lorsqu’il gérait une discothèque, à Lorient également, a précisé le vice-procureur de la République.