«Il faut saisir la justice et engager une procédure d’expulsion avant la trêve hivernale !» Le texto, cynique, nous est envoyé par un maire, étonné d’apprendre que la gendarmerie nationale ne pourra pas payer les loyers qu’elle lui doit, pour les locaux ainsi que les logements de fonction que sa commune du Massif central fournit aux militaires. Comme lui, un grand nombre d’élus se retrouvent dans la panade, selon nos confrères de France Bleu. Certaines collectivités feraient actuellement face à des impayés pouvant atteindre les 230 000 euros. «Un courrier a été envoyé aux mairies concernées fin septembre, sans concertation, confirme auprès de Libération Murielle Fabre, secrétaire générale de l’association des maires de France (AMF). Nous avons contacté le cabinet du Premier ministre pour trouver une solution.»
Concrètement, ces «retards de paiements» – une source proche de l’institution militaire insiste auprès de Libé sur la nuance – seraient la conséquence d’une année exceptionnelle en termes de mobilisation pour la gendarmerie nationale. L’organisation des Jeux olympiques, dont le co