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Renault-Nissan

Mandat d’arrêt international: l’étau se resserre autour de Carlos Ghosn

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La justice française a demandé l’extradition de l’ancien PDG de Renault-Nissan, installé au Liban après sa fuite du Japon. Cette procédure permettrait de le renvoyer devant un tribunal correctionnel afin qu’il soit jugé.
Carlos Ghosn, en mai 2021. (Hussein Malla/AP.Sipa)
publié le 22 avril 2022 à 15h58

Un coup de pression supplémentaire. Jusqu’à présent, seule la justice japonaise avait émis un mandat d’arrêt international contre le PDG déchu de Renault et Nissan, soupçonné depuis 2019 d’avoir détourné à son profit plusieurs millions d’euros des comptes des deux entreprises qu’il dirigeait. Désormais, le tribunal judiciaire de Nanterre, où un juge instruit depuis deux ans les poursuites contre Carlos Ghosn utilise les mêmes moyens de coercition. Ce ne sont pas un mais cinq mandats d’arrêt international qui ont été délivrés contre l’ex-dirigeant de Renault ainsi qu’un distributeur de la marque au losange au sultanat d’Oman, Suhail Bahwan, ses deux fils et le directeur général de l’entreprise.

La justice française cherche dans un premier temps à obtenir des éclaircissements sur une somme de 15 millions d’euros payée par une filiale de Renault à cet homme d’affaires, relais du constructeur dans le Golfe persique. Officiellement, ce pactole a été présenté par les défenseurs de Carlos Ghosn comme un bonus payé au distributeur du fait de ses bonnes performances. Le juge d’instruction français en charge du dossier a quelques doutes sur cette justification et cherche à savoir si ces millions ne sont pas allés directement dans la poche de l’ex-patron de Renault ou de ses proches.

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