La charge sonnée par l’extrême droite contre l’institution judiciaire après les multiples condamnations dans l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement national n’est pas inédite. Elle n’est pas non plus l’apanage des partis d’opposition ; pas plus que de celui des Le Pen.
Lorsque tombent les réquisitions du parquet dans ce dossier, en novembre, elles sont critiquées par le député Gérald Darmanin, pour qui «combattre Mme Le Pen se fait dans les urnes, pas ailleurs». Le pas encore ministre de la Justice n’en est pas à son coup d’essai. A l’été 2023, il apporte en tant que ministre de l’Intérieur son soutien et se dit «fier» du directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux. Celui-ci vient de remettre en cause une décision de justice, déplorant dans une interview le placement en détention provisoire d’un p