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Justice

Meurtre de Louise : le suspect avoue les faits

Owen L., l’homme de 23 ans en garde à vue depuis lundi soir pour le meurtre de l’enfant de 11 ans dans l’Essonne, est passé aux aveux, fait savoir le parquet ce mercredi 12 février au matin.
Dans le bois des Templiers, à Longjumeau, où a été découvert le corps de Louise, lundi. (Jeremy Paoloni/ABACA)
publié le 12 février 2025 à 9h49

Il est passé aux aveux. Owen L., placé en garde à vue lundi soir pour le meurtre de la petite Louise, 11 ans, retrouvée morte samedi dans l’Essonne, a reconnu les faits, annonce le parquet d’Evry à Libération ce mercredi 12 février au matin, confirmant une information du Parisien. «Je vous informe que le principal suspect a reconnu les faits qui lui étaient reprochés lors de sa garde à vue», écrit le procureur Grégoire Dulin.

L’ADN de cet homme de 23 ans a été retrouvé sur les mains de Louise, poignardée à mort, avait annoncé mardi en fin d’après-midi le parquet d’Evry. Quatre personnes ont vu leurs gardes à vue prolongées mardi soir à Versailles : Owen L., mais aussi son père, sa mère et sa petite amie, interpellés pour non-dénonciation de crime. Avant eux, trois autres personnes avaient été placées en garde à vue puis libérées.

Le corps de Louise, disparue à la sortie de son collège d’Epinay-sur-Orge vendredi après-midi, a été retrouvé vers 2 h 30 samedi dans le bois des Templiers à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de l’établissement scolaire. L’autopsie, réalisée à l’institut médico-Légal de Corbeil-Essonnes, a permis «de relever la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales», selon le parquet.

Une conférence de presse à 18 heures

Le ministre d’Intérieur Bruno Retailleau a exprimé mercredi matin sa «compassion profonde» envers la famille de Louise, estimant, et oubliant au passage le principe de la présomption d’innocence, que «le coupable a été arrêté» au micro de France Inter. Il a également été interrogé sur la possibilité qu’une frustration liée aux jeux vidéos soit le mobile du meurtre comme la presse s’en est fait l’écho. «Très franchement, peut-on tuer un enfant de 11 ans parce qu’on a perdu, parce qu’on a été contrarié, parce qu’on est frustré ?» s’est interrogé le ministre.

Alors qu’aucun mobile évident n’apparaît à cette heure, une conférence de presse du procureur de la République d’Evry doit avoir lieu ce mercredi à 18 heures.

Mis à jour : à 10 h 26, ajout des déclarations de Bruno Retailleau.