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Interview

Assassinat dans une mosquée du Gard : «Il faut bien mesurer le caractère inédit de cette attaque»

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Le sociologue Vincent Geisser réagit pour «Libération» au meurtre avec préméditation d’un musulman dans le Gard, vendredi 25 avril. Le chercheur appelle à une union sacrée des politiques contre toutes les formes de racisme.
La mosquée Khadidja à La Grand-Combe, au nord d'Alès (Gard), dimanche 27 avril, deux jours après le meurtre d'un fidèle. (Miguel Medina/AFP)
publié le 27 avril 2025 à 15h53

Vendredi 25 avril, un fidèle de la mosquée de la Grand-Combe, au nord d’Alès dans le Gard, a été tué de plusieurs coups de couteau dans son lieu de prière. Sur la vidéo tournée par le principal suspect, on l’entend dire «je l’ai fait», puis «ton Allah de merde !» Ce dimanche après-midi, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, doit se rendre sur place pour rencontrer la communauté musulmane meurtrie. Pour Vincent Geisser, sociologue, directeur de l’Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans, les mots choisis par les politiques ne sont pas forcément à la hauteur du drame.

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