«Un drame épouvantable d’une exceptionnelle gravité», selon les mots du ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye. Plus de deux ans après l’assassinat de Samuel Paty, les enseignants sont une nouvelle fois sous le choc à la suite de l’agression mortelle d’une de leurs collègues, au collège-lycée Saint-Thomas-d’Aquin, un établissement privé catholique sous contrat du centre-ville de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques). Les premiers éléments de l’enquête permettent de retracer ce qu’il s’est passé dans cette institution réputée calme.
Ce mercredi matin, en plein cours d’espagnol, un élève de seconde âgé de 16 ans sort un couteau de son sac, une longue lame de 10 centimètres. Il bloque la porte de la classe avant de s’en prendre violemment à sa professeure d’espagnol de 52 ans, Agnès Lassalle. Il la poignarde au niveau du sternum devant les autres élèves, sidérés. L’enseignante se trouvait en arrêt cardiorespiratoire à l’arrivée des secours, qui n’ont pas pu la ranimer. «C’était une professeure très expérimentée, appréciée de ses élèves