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Mort de Nahel Merzouk : l’IGPN propose un conseil de discipline pour le policier tireur

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"Refus d'obtempérer", une inflation mortelle de tirs policiersdossier
Au terme de son enquête administrative, l’Inspection générale de la police nationale propose que le motard qui a tué le jeune homme en juin 2023 soit renvoyé devant une instance qui statuera sur «ce qui apparaît comme étant, matériellement, un usage disproportionné de l’arme de service».
Lors d'une manifestation hommage un an après la mort de Nahel, le 29 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine). (Aurelien Morissard/AP)
publié le 11 mars 2025 à 12h29

Une scène dramatique où se confrontent «l’appréciation technique» et l’«appréciation humaine, dans le stress et l’incertitude du moment». Voilà l’opposition qu’identifie l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), en conclusion de son enquête administrative sur la mort de Nahel Merzouk, adolescent tué au volant d’une voiture par le policier Florian M., le 27 juin 2023 à Nanterre (Hauts-de-Seine). Pour trancher ce dilemme, l’IGPN – qui n’a pas de pouvoir de sanction – propose que le brigadier auteur du tir soit renvoyé devant le conseil de discipline.

D’un côté, l’enquête judiciaire a mené le parquet de Nanterre à requérir récemment un renvoi pour meurtre du policier – il appartient dorénavant aux juges d’instruction de se prononcer. De l’autre, l’enquête administrative observe «ce qui apparaît comme étant, matériellement, un usage disproportionné de l’arme de service», écrit la commissaire divisionnaire dans la synthèse de la procédure, datée du mois de janvier et consultée par Libération.

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