Coup de tonnerre dans l’affaire du petit Emile Soleil. Les enquêteurs procèdent ce mardi 25 mars aux premières gardes à vue depuis la disparition tragique du garçonnet de 2 ans et demi dans le village du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), en juillet 2023. Ils sont quatre à être interrogés : ses grands-parents, ainsi que deux de ses oncles et tantes, pour des faits requalifiés d’«homicide volontaire» et de «recel de cadavre». Près d’un an après la découverte des ossements de l’enfant, la vérité est-elle sur le point d’éclater ? Auprès de Libé, François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, met en garde contre toutes conclusions hâtives alors qu’une enquête est toujours en cours.
Depuis la découverte des ossements d’Emile Soleil, l’enquête semblait être au point mort. Ces gardes à vue marquent-elles un tournant dans l’affaire ?
Contrairement à la vision qu’ont pu avoir le grand public et les médias, l’enquête n’a jamais eu de baisse de régime. Des témoignages ont continué à être compilés et des pe