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Interview

Mort du petit Emile : «L’hypothèse d’un accident est toujours sur la table»

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Disparition du petit Émiledossier
Alors que quatre membres de la famille de l’enfant disparu à l’été 2023 sont en garde à vue, François Daoust, ex-directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, «appelle à la prudence».
Devant la maison du grand-père d'Emile, à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), le 25 mars 2025. (Patrick Gherdoussi/Libération)
publié le 25 mars 2025 à 16h22

Coup de tonnerre dans l’affaire du petit Emile Soleil. Les enquêteurs procèdent ce mardi 25 mars aux premières gardes à vue depuis la disparition tragique du garçonnet de 2 ans et demi dans le village du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), en juillet 2023. Ils sont quatre à être interrogés : ses grands-parents, ainsi que deux de ses oncles et tantes, pour des faits requalifiés d’«homicide volontaire» et de «recel de cadavre». Près d’un an après la découverte des ossements de l’enfant, la vérité est-elle sur le point d’éclater ? Auprès de Libé, François Daoust, ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, met en garde contre toutes conclusions hâtives alors qu’une enquête est toujours en cours.

Depuis la découverte des ossements d’Emile Soleil, l’enquête semblait être au point mort. Ces gardes à vue marquent-elles un tournant dans l’affaire ?

Contrairement à la vision qu’ont pu avoir le grand public et les médias, l’enquête n’a jamais eu de baisse de régime. Des témoignages ont continué à être compilés et des pe