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Justice

Nîmes : des interpellations après la mort d’un enfant victime collatérale du trafic de drogue

Des interpellations ont eu lieu lundi dans le cadre de l’enquête sur une fusillade, en août à Nîmes, liée au trafic de drogue qui avait entraîné la mort d’un garçon de 10 ans, Fayed, a annoncé le parquet de Marseille.
Le quartier de Pissevin à Nîmes, dans le sud de la France, le 11 octobre 2023. (Sylvain Thomas /AFP)
publié le 13 novembre 2023 à 16h46

Fayed avait 10 ans lorsqu’il est mort, atteint par une balle alors qu’il se trouvait dans la voiture de son oncle, le 21 août, peu après 23 heures, à Nîmes (Gard). Dans le cadre de l’information judiciaire ouverte dans la foulée pour homicide volontaire en bande organisée, le parquet de Marseille a annoncé que plusieurs interpellations avaient eu lieu ce lundi 13 novembre.

«La plupart des personnes interpellées ont été confondues grâce au travail de la police scientifique, qui a pu identifier des suspects grâce à de l’ADN retrouvé notamment sur des douilles et des balles», indique une source proche de l’enquête ayant requis l’anonymat, confirmant une information du quotidien Le Parisien. Selon une autre source proche du dossier, il y aurait à ce stade cinq gardes à vue.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait qualifié la mort du petit garçon «d’immense drame», en affirmant qu’il ne resterait «pas impuni».

Plusieurs villes du sud-est de la France, dont Marseille, Avignon, Nîmes, dans un arc entre l’Espagne et l’Italie, sont touchées depuis plusieurs années par des assassinats liés au trafic de drogue, une violence qui fait désormais des victimes collatérales.