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NRJ épinglé pour parjure par la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans la culture

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Après l’audition des dirigeants du secteur audiovisuel, la présidente de la commission, Sandrine Rousseau, a transmis au parquet de Paris des signalements concernant une fausse déclaration du directeur délégué de NRJ, Gaël Sanquer, concernant l’affaire Manu Levy.
Le siège social de NRJ. (Celette C.C)
publié le 15 mars 2025 à 8h06

«La vérité est le fondement de la justice, le parjure, son plus grand ennemi», disait déjà Cicéron il y a plus de deux mille ans. Le mensonge sous serment, ou de nos jours, le faux témoignage devant un tribunal, est un délit passible de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. Alors que la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans le milieu culturel – relancée le 9 octobre 2024 après plusieurs mois d’arrêt – est encore en plein travail d’investigation, sa présidente Sandrine Rousseau vient déjà de saisir le parquet de Paris pour «parjure» suite à plusieurs auditions.

Parmi les signalements transmis au procureur de la République, l’un concerne les propos tenus par la direction de NRJ lors de la table ronde du 9 décembre 2024, réunissant des représentants du secteur audiovisuel. Les députés de la commission ont souligné «des passages qui selon nous peuvent être mensongers ou inexacts», dans les déclarations de Gaël Sanquer, directeur délégué des médias musicaux du groupe, dans sa défense de l’animateur Emmanuel Levy.

Différence de traitement entre cette affaire et le dossier Cauet

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