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A la barre

«On peut s’attendre à tout de la part des hommes» : au procès du meurtre de Lola, Dahbia B. accuse tous azimuts

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Au deuxième jour du procès pour le viol et le meurtre de Lola Daviet, ce lundi 20 octobre, deux témoins ont été chargés par l’accusée, dont le discours est toujours aussi difficile à appréhender.

La mère de Lola, Delphine Daviet, à la cour d'assises de Paris, le 17 octobre 2025. (Magali Cohen/Hans Lucas. AFP)
ParLudovic Séré
Journaliste - Actu
Publié le 20/10/2025 à 21h35

Me Clotilde Lepetit fait «non» de la main gauche. Le geste est adressé à l’huissière qui, comme cela est normalement prévu, présente aussi la malle à la famille Daviet. Depuis l’ouverture du procès de Dahbia B. pour viol, torture et meurtre, il est évident que l’avocate cherche à adoucir tout ce qu’elle peut pour ses clients, Delphine et Thibault, la mère et le frère de Lola.

La malle est grande mais elle est petite parce qu’on sait à quoi elle a servi. Elle est noire, avec des traces blanches ici et là et, évidemment, l’imaginaire s’enclenche. L’avocat général précisera à dessein que ce sont des restes des passages des experts qui ont examiné le contenant. Là aussi, comme on peut, on éloigne l’horreur. Mais elle revient toujours.

Ce lundi 20 octobre, dans la salle Victor-Hugo du palais de justice de Paris, c’est peu ou prou le parcours de cette malle qui a été analysé. Un aller-retour de quelques heures le 14 octobre 2022 entre