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Opération «sauver Sarko» : Nicolas Sarkozy convoqué pour être mis en examen par des juges parisiens

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Un «cabinet noir» nommé «sauver Sarko» s’est-il démené pour tenter de dégager l’ex-président de l’affaire de financements libyens lors de sa campagne de 2007 ? Interrogé par des enquêteurs, dont «Libération» a pu consulter les auditions, l’intéressé nie toute responsabilité mais admet avoir su, avant sa publication, la rétractation de son principal accusateur.
Nicolas Sarkozy arrive au tribunal de Paris le 15 décembre 2022. (Stephane Mahe/Reuters)
publié le 4 septembre 2023 à 17h48

Après un bref intermède pendant lequel il a pu faire part à l’opinion de ses réflexions pro-Poutine en réclamant la neutralité de l’Ukraine ou la recherche d’un «compromis» avec la Russie, Nicolas Sarkozy est rapidement revenu à son activité principale depuis qu’il a quitté l’Elysée : répondre aux questions des juges. Il n’y coupe pas en cette fin d’été, avant son procès programmé à partir du 8 novembre prochain à la cour d’appel de Paris pour l’affaire Bygmalion (le financement de sa campagne présidentielle de 2012) et après l’annonce de son renvoi en correctionnelle dans le dossier libyen – le financement éventuel par la dictature de Kadhafi de sa campagne de 2007.

Surtout, comme Libération peut le révéler, l’ancien président était convoqué ces jours-ci par des juges parisiens pour être mis en examen dans une nouvelle affaire, ce que confirment plusieur