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«Opposé» à la reconnaissance faciale en 2022, Gérald Darmanin souhaite désormais la création d’un groupe de travail sur le sujet

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Le ministre de la Justice souhaite l’autorisation de la reconnaissance faciale, aujourd’hui interdite dans l’espace public. Une réforme «ni constitutionnelle ni conventionnelle» pour le député Renaissance Philippe Latombe, auteur d’un rapport parlementaire sur le sujet en 2023.
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, à Paris le 24 décembre. (Albert Facelly/Libération)
publié le 23 mai 2025 à 19h02

Le ministre de la Justice, Darmanin, n’est visiblement pas d’accord avec le ministre de l’Intérieur Gérald. Invité de la matinale de RTL ce vendredi 23 mai, l’ancien maire de Tourcoing s’est dit «favorable à la reconnaissance faciale». «Il faut des caméras intelligentes qui reconnaissent les personnes», a-t-il ajouté, estimant que cette technologie pouvait permettre de lutter contre le trafic de drogue. Une prise de position avec des conséquences immédiates puisqu’un groupe de travail va être lancé dans les prochaines semaines sur ce sujet, a confirmé l’entourage du ministre dans la foulée, l’objectif étant de «créer un cadre légal» permettant d’«introduire cette mesure dans notre législation». Pour le moment, sa composition n’est pas connue.

C’est ce même Gérald Darmanin qui s’était opposé à une innovation en la matière, au moins à deux reprises en 2022. D’abord au Sénat lors de son audition en septembre pour un texte sur la sécurité intérieure. Puis en octobre de la même année, lors d’une audition pour