L’image a fait le tour des réseaux sociaux et a provoqué une vague d’indignation : une jeune femme brandissant une pancarte qualifiant de «traîtres» une série de noms, responsables politiques, hommes d’affaires et intellectuels, en marge d’une manifestation contre le pass sanitaire samedi à Metz, en Moselle. Point commun de la majorité de ces personnalités : elles sont juives. Le message est accompagné de la question «Qui ?», nouveau slogan antisémite de l’extrême droite, comme le révélait Libé.
Cassandre Fristot sera finalement jugée pour «provocation publique à la haine raciale» le 8 septembre, a annoncé mardi le parquet de Metz. «Elle y répondra du délit de provocation publique à la haine raciale par affiches ou placards», a précisé, dans un communiqué, le procureur de la République de Metz, Christian Mercuri. Elle encourt un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
Ce matin, les services de police ont interpellé la jeune femme brandissant cette pancarte. https://t.co/QRDaXAd2sy
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) August 9, 2021
Très vite, l’identité de la jeune femme avait été dévoilée par des internautes. Il s’agit d’une enseignante, ancienne du Front national qui milite désormais au Parti de la France. De nombreuses photos de ses précédents engagements ont été déterrées, jusqu’à la confondre avec d’autres personnalités de l’extrême droite. Ainsi, ce n’est pas elle qui porte une casquette de la SS ou qui tend le bras droit dans une manifes