Il s’agit d’un outil «révolutionnaire», développé dans le plus grand secret avec l’Office mineurs (Ofmin), organisme de l’Etat chargé de la lutte contre les violences faites aux mineurs. Cette collaboration, en cours depuis l’année 2024 entre les services de police et l’entreprise vosgienne KorpMedia, devait intégrer un logiciel permettant de détecter les contenus pédopornographiques automatiquement sur les supports numériques des suspects. Une avancée majeure, alors que les enquêteurs doivent aujourd’hui visionner un à un les fichiers stockés sur les disques durs ou les clouds des mis en cause.
Après plusieurs mois de tractation, le dispositif a pourtant été retoqué par le ministère de l’Intérieur, début 2025, comme l’a révélé Médiapart. Plusieurs mois après l’arrêt de ce partenariat, jamais contractualisé, la société KorpMedia alerte sur ses difficultés financièr