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Interview

Plan de lutte contre le crime organisé : «Il faut davantage de juges, de procureurs spécialisés, de matériel…»

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Après l’annonce d’Eric Dupond-Moretti d’un plan de lutte contre la criminalité organisée, Judith Allenbach, secrétaire permanente du Syndicat de la magistrature, salue une réforme qui va dans le bon sens mais appelle à ne pas crier victoire trop vite.
Eric Dupond-Moretti à l'Elysée le 17 avril 2024. (Xosé Bouzas/Hans Lucas. AFP)
publié le 29 avril 2024 à 18h54

C’est un chantier de taille qui pourrait attendre le garde des Sceaux. Eric Dupond-Moretti a présenté dimanche 28 avril son plan d’action pour renforcer la lutte contre la criminalité organisée, dans les colonnes de la Tribune Dimanche. Parmi les mesures annoncées : la création d’un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco), afin de «mieux coordonner l’action de la justice […]». Mais aussi la mise en place d’un «statut de repenti» pour les trafiquants de drogue, ou encore la création dans le Code pénal d’un crime d’«association de malfaiteurs en bande organisée». «Je souhaite donner une nouvelle impulsion à notre organisation judiciaire», a souligné le ministre de la Justice, qui vante un plan d’action ambitieux.

Judith Allenbach, secrétaire permanente du Syndicat de la magistrature, décrypte pour Libération ces annonces, et souligne le manque de moyens alloués à la lutte contre le crime organisé.

De manière générale, cette réforme est-elle à la hauteur pour lutter contre le crime organisé ?

Il faut garder en tête que ces annonces sont encore très générales