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Pourquoi il y a tant de délits d’outrage et de rébellion derrière les affaires de violences policières

Pour répondre aux accusations de violences policières, les victimes sont souvent accusées d’avoir menacé ou résisté aux forces de l’ordre, ce qui porte atteinte à leur droit à un procès équitable, selon certains avocats.
publié le 12 août 2022 à 9h27
(mis à jour le 18 août 2022 à 10h28)

Si la vidéo ci-dessus ne s’affiche pas, cliquez ici pour la lancer.

En 2018, le frère du rappeur MHD se fait interpeller dans les rues de Paris par un groupe de policiers. Le jeune homme est accusé d’outrage et rébellion contre les forces de l’ordre. Sauf que des vidéos de la scène montrent qu’il est immobile face aux agents au moment du contrôle, jusqu’à ce qu’un chien policier lui saute dessus, marquant le déclenchement de son interpellation. Grâce à ces images, les juges l’ont finalement relaxé.

Dans cette vidéo, Alexandra Pichard, journaliste au service Société, décrypte ces deux délits qui apparaissent souvent dans des cas de violences policières. Dans ces affaires jugées très rapidement et souvent réduites à du «parole contre parole», cette criminalisation des plaignants entrave le droit à un procès équitable, estiment certains avocats.