«Il faut la tuer, cette chienne» ; «Cette juge rouge va se faire descendre, j’espère» ; «Il faut tuer les juges, pas de jugement pour eux, juste une décapitation ; pas de manifestation, juste des exécutions à faire»… Dans sa boîte mail professionnelle, la présidente de la 11e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, Bénédicte de Perthuis, a aussi reçu un cercueil. Le tort de cette juge de 63 ans rompue aux affaires financières ? Avoir condamné Marine Le Pen pour détournement de fonds publics à deux ans de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité immédiate, obscurcissant son avenir pour la présidentielle 2027.
Menaces
«Pourquoi on veut te tuer maman ?» : de l’extrême droite au crime organisé, les magistrats dans le viseur
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(Hugues Micol/Libération)
publié le 23 avril 2025 à 21h06
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