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Justice

Prison de haute sécurité : des détenus informés de leur transfert à Vendin-le-Vieil, des avocats dénoncent «une véritable régression»

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Les premiers prisonniers, dont Mohamed Amra, ont reçu une convocation pour intégrer le nouveau quartier de lutte contre la criminalité organisée, d’ici à la fin juillet. Alors que des audiences préalables à ce placement se tiendront dès vendredi 18 juillet, leurs avocats dénoncent «un simulacre» de procédure contradictoire.
Au sein de la prison de Vendin-le-Vieil, les détenus du quartier de lutte contre la criminalité organisée seront encadrés par quelque 250 surveillants. (Michel Euler/AFP)
publié le 17 juillet 2025 à 17h10

Après de longs mois d’incertitude et d’attente, les premières convocations sont tombées pour les détenus choisis pour intégrer la première prison de haute sécurité, voulue par le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, et prévue par la loi «visant à sortir la France du piège du narcotrafic». Mardi 15 juillet, plusieurs dizaines de prévenus ou condamnés dans des dossiers de trafic de drogue ont ainsi été avisés par écrit de la décision ministérielle de les affecter dans le tout nouveau quartier de lutte contre la criminalité organisée du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, dans la périphérie de Lens (Pas-de-Calais).

«Une partie d’entre eux a reçu hier [mardi] leur notification», a confirmé, mercredi 16 juillet, le ministre de la Justice sur BFM TV. Parmi eux : Mohamed Amra, actuellement incarcéré à la prison Condé-sur-Sarthe (Orne) et dont la sanglante évasion est à l’origine de ce régime d