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Failles

Procès : Alexandre Benalla face au droit après les passe-droits

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Affaire Benalladossier
L’ancien chargé de mission à l’Elysée, à l’origine d’un des scandales les plus retentissants du quinquennat Macron, comparaît à Paris à partir de ce lundi pour les violences du 1er mai 2018, port d’arme illégal et utilisation frauduleuse de passeports diplomatiques.
Emmanuel Macron, alors candidat à la présidentielle, et Alexandre Benalla à Villers-Cotterêts (Aisne), le 17 mars 2017. (Pascal Rossignol/REUTERS)
publié le 13 septembre 2021 à 6h18

Son nom est devenu le symbole d’un amateurisme fou de l’Elysée et d’une affaire d’Etat qui a fait chanceler le quinquennat d’Emmanuel Macron. A partir de ce lundi, Alexandre Benalla va comparaître durant trois semaines devant la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Il comparaît pour trois volets distincts : les violences du 1er mai 2018 place de la Contrescarpe (Ve arrondissement), aux côtés de son comparse Vincent Crase et de deux haut gradés policiers, port d’arme illégal – ces deux aspects sont traités dans la même instruction – et utilisation frauduleuse de passeports diplomatiques.

Un scandale qui démarre le 18 juillet 2018, lorsque le Monde révèle les violences commises par celui qui est alors chargé de mission à l’Elysée et compte parmi les proches du Pr