C’est un témoin surprenant qui a été invité au procès de l’affaire Benalla, ce mardi. Pour la neuvième journée d’audience, l’ancienne cheffe de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) était entendue par les magistrats de la dixième chambre correctionnelle parisienne. Surprenant, car Alexandre Benalla – et c’est tout le problème – n’est pas policier. Marie-France Monéger était pourtant invitée à répondre à une question essentielle : comment est-il possible que la justice considère aujourd’hui les coups de Benalla comme répréhensibles alors que la diffusion initiale de la scène, dont avait eu connaissance l’IGPN, n’avait donné lieu à aucune enquête ?
Cette séquence où l’on voit l’ancien chargé de mission au cabinet du président de la République, Emmanuel Macron, molester un manifestant avait été envoyée sur la plateforme de signalement de la police des polices et avait été visionnée par des agents peu de temps après la manifestation du 1er mai. Seules quelques personnes étaient alors au courant de la véritable identité de l’homme mis en cause sur les images pour la violence de l’interpellation.
«Absence massive d’article 40»
«Ce qu’