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A la barre

Procès Benalla : «Une fois que j’étais à terre, il a marché volontairement sur mon thorax»

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Affaire Benalladossier
Au cinquième jour du procès de l’ancien chargé de mission à l’Elysée, le tribunal correctionnel de Paris a refait le film des événements et des violences commises le 1er mai 2018 place de la Contrescarpe.
Alexandre Benalla, le 13 septembre à Paris. (THOMAS COEX/AFP)
publié le 25 septembre 2021 à 8h00

«Casque, blouson noir, il a chopé le mec et l’a mis au sol», «j’ai pensé que c’était un CRS qui se lâchait sur un gars» ou encore «je croyais que le jeune homme ne se relèverait pas». Depuis 13 h 30 vendredi, le juge assesseur égrène les nombreux témoignages des riverains de la place de la Contrescarpe. Tous ont pu apercevoir, le 1er mai 2018, l’ancien chargé de mission de l’Elysée casqué en train de déambuler sur cette petite place du Ve arrondissement de Paris. Et se faire la main sur des manifestants.

Sur le banc des parties civiles ce vendredi, Chloé P. et Georgios D. se tiennent l’un à côté de l’autre. «Le couple de la Contrescarpe», comme les surnomment les médias depuis cet été 2018, attend des excuses mais «n’attend rien du procès». Tous deux ont été condamnés en février 2019 à 500 euros d’amendes chacun pour des violences commises contre des policiers ce jour-là. Les fameux jets de projectile qui ont poussé Alexandre Benalla et son acolyte Vincent Crase à agir. Les vidéos sont diffusées et décryptées minutieusement. A chaque fois, le juge assesseur fait repasser le film au ralenti : on y voit l’arriv