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A la barre

Procès d’Assa Traoré : le face-à-face avec les gendarmes n’a pas eu lieu

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Attaquée en diffamation par les gendarmes qu’elle accuse d’avoir tué son frère, Assa Traoré, victime d’un malaise dans la matinée, a finalement pu se présenter ce vendredi après-midi au deuxième jour de son procès, tandis que les agents ont brillé par leur absence. La justice rendra sa décision concernant l’icône de la dénonciation des violences policières le 1er juillet prochain.
Assa Traoré à l'arrivée de son procès au palais de justice de Paris, ce vendredi 7 mai. (Denis Allard/Libération)
publié le 7 mai 2021 à 15h00

Alors qu’elle nous confiait à quelques heures du début de son procès «avoir hâte» de faire face aux gendarmes responsables de la mort de son frère, il n’y a finalement pas eu de confrontation entre les deux parties. Moins de deux heures avant le début de son audience ce vendredi, un message a été publié sur les comptes Twitter et Facebook du comité La vérité pour Adama. «Après un malaise, Assa Traore a été prise en charge par le Samu et conduite aux urgences ce matin. Le rassemblement prévu à 14 heures est maintenu», précise le message.

Devant le Tribunal de Paris, porte de Clichy (XVIIe arrondissement), Martin et Lauriane, 17 ans, sont venus après leurs cours du matin. «On était déjà présent lors des rassemblements de juin l’année dernière. C’est important d’être là encore aujourd’hui», souligne Lauriane. «Le fait que les gendarmes ne se soient pas pointés ça veut dire beaucoup de choses de notre société, affirme Martin. Il faut continuer à dénoncer les violences policières et pa