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A la barre

Au procès Jubillar, coup de théâtre autour du téléphone de «l’amant»

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Devant les assises du Tarn, les avocats de Cédric Jubillar ont créé la surprise ce lundi 6 octobre en affirmant que le portable de l’amant avait activé une cellule couvrant le domicile de Delphine, le soir de sa disparition en 2020.

Emmanuelle Franck, avocate de Cédric Jubillar, à Albi, le 22 septembre. (Matthieu Rondel/Hans Lucas pour Libération)
Publié le 06/10/2025 à 15h36, mis à jour le 06/10/2025 à 20h03

Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il était attendu avec une certaine impatience à la barre des témoins. Dès 3 h 30, les premiers curieux piétinaient devant le palais de justice d’Albi (Tarn) dans l’espoir de voir «l’amant», celui avec lequel Delphine Jubillar, dont le ménage était à bout de souffle, projetait désormais son avenir. Ce lundi 6 octobre au matin, le face-à-face entre Donat-Jean M. et Cédric Jubillar est sur toutes les lèvres. C’est la première fois que les deux hommes se voient, s’approchent. A l’arrivée de l’amant, l’accusé se frotte les mains, un sourire en demi-lune accroché au visage. Il ne le lâche pas du regard. A peine installé au pupitre, le témoin, lui, se tourne vers le box. Le premier avait dit à la meilleure amie de sa femme : «Si elle a un amant, je lui ferai à l’envers.» Le second a «l’intime conviction» que Cédric Jubillar a tué Delphine.

Donat-Jean M. a 44 ans, il est expert automobile et pianiste à ses heures. Il a rencontré Delphine sur l’application de rencontres extraconjugales Gleeden : «On avait tous