Le soir du 14 juillet 2016, Ramzi Arefa et ses frères flânaient sur la promenade des Anglais comme des centaines d’autres familles, amis et amoureux, du coin ou d’ailleurs. Six ans plus tard, le même Ramzi Arefa, petit dealer «de tous les plans», selon ses propres mots, se trouve dans le box des accusés du procès de l’attentat de Nice. Il lui est reproché d’avoir fourni un pistolet au Tunisien de 31 ans, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, lequel en fera usage contre les forces de l’ordre à l’issue de sa chevauchée meurtrière au volant d’un camion, qui a fait 86 morts et des centaines de blessés. En ce début de semaine, la cour d’assises spécialement composée de Paris s’est longuement penchée sur le troisième et dernier des accusés jugés pour «association de malfaiteurs terroriste». Ramzi Arefa reconnaît les faits, pas leur dimension terroriste. «Je m’excuse d’être là aujourd’hui devant vous. Je n’ai jamais voulu m’associer avec cette personne sur aucun projet qui soit», a-t-il déclaré mercredi après-midi.
A la barre
Procès de l’attentat de Nice : Ramzi Arefa, le fournisseur du pistolet, se défend d’être un terroriste
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Sur la promenade des Anglais à Nice après l'attentat, le 14 juillet 2016. (Valery Hache/AFP)
publié le 17 novembre 2022 à 8h58
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