Il s’est rassis, dès les premiers mots du président de la cour d’assises spécialement composée. «La cour a répondu oui à l’ensemble des seize questions qui lui étaient posées, et vous déclare coupable», énonce calmement Christophe Petiteau, mercredi 11 octobre. Derrière la rambarde boisée de son box, Mohamed Lamine se rétracte sur sa chaise, jusqu’à disparaître complètement. L’unique accusé au procès de l’attentat de Magnanville comparaissait depuis le 25 septembre pour «complicité d’assassinat» et «associations de malfaiteurs terroristes», pour les meurtres des policiers Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, perpétrés le 13 juin 2016 dans leur pavillon des Yvelines.
Mohamed Lamine Aberouz a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie de 22 ans de sûreté, la peine maximale. «La gravité des faits visant deux fonctionnaires de police», «l’émoi considérable causé au sein de la police et de la population» et