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A la barre

Procès de policiers de la Brav-M : «Un bon maintien de l’ordre, c’est quand on n’intervient pas»

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Le tribunal correctionnel de Paris jugeait lundi 13 janvier le major Lionel C. et le gardien de la paix Maxime C. pour avoir participé à une violente interpellation en manifestation, en décembre 2020. Quatre mois de prison avec sursis ont été requis contre chaque fonctionnaire.
Des policiers de la Brav-M ont été jugés lundi 13 janvier pour avoir participé à une violente interpellation en manifestation, en décembre 2020. (Christophe Michel/ABACA)
publié le 14 janvier 2025 à 11h08

Dans ce dossier de violences policières, comme souvent, les vidéos sont déterminantes. Rassemblées par la victime et son avocat grâce à un appel à témoin, elles ont battu en brèche la version des cinq agents de la Brav-M qui accusaient Valentin B. d’outrage et de rébellion : il a été relaxé. Ces documents ont aussi mené au renvoi de deux d’entre eux, le major Lionel C. et le gardien de la paix Maxime C. devant la justice. Pourtant, dans la salle d’audience de la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris, lundi 13 janvier, comme souvent, les vidéos ne sont pas projetées à cause d’un problème technique. «Je n’ai pas réussi à les ouvrir», pose d’emblée l’assesseure Sylvie Bordat. Il faudra se contenter d’une diffusion des captures d’écran de ces vidéos, annotées sur Paint par l’inspection générale de la police nationale (IGPN), et commentées par la magistrate.

Elles montrent Valentin B. en manifestation, le 12 décembre 2020, près de l’angle du boulevard Sébastopol et de la rue Réaumur, à Paris. Il a un appareil photo. «Il n’est pas habillé en black bloc, il est