Dans un coin de la salle d’audience, il y a ce paravent, un peu comme une bizarrerie architecturale ou une incongruité judiciaire. Il a été installé dès l’ouverture du procès de Rédoine Faïd pour son évasion spectaculaire de la prison de Réau en 2018, afin de soustraire Marc (1), l’un des accusés comparaissant libre, aux regards du public. Ce dernier vit depuis cinq ans sous une nouvelle identité. Ses confidences sur procès-verbaux ont en effet valu à Jacques Mariani, parrain de la Brise de Mer, de se retrouver dans le box pour répondre d’un projet d’évasion antérieur à celui de Réau. Marc - qui se revendique comme «un homme de Mariani» - a raconté aux enquêteurs, avec force de détails, qu’il a joué les intermédiaires entre le braqueur Rédoine Faïd et le voyou corse. Le premier aurait demandé de l’aide au second pour se faire la belle de Fresnes en 2017, offrant en échange son soutien dans une vendetta liée à la Brise de Mer. De quoi faire bondir Jacques Ma
A la barre
Procès de Rédoine Faïd : et soudain apparaît à l’écran le visage de l’ex-repenti que personne n’aurait dû voir
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Le palais de justice de Paris où se déroule le procès de Rédoine Faïd depuis le 5 septembre 2023. (Miguel Medina/AFP)
par Julie Brafman
publié le 6 octobre 2023 à 7h16
(mis à jour le 6 octobre 2023 à 12h23)
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