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Justice

Procès des assistants parlementaires du FN : Marine Le Pen face au barrage de l’inéligibilité

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Poursuivie notamment pour «détournements de fonds publics», la patronne des députés d’extrême droite doit comparaître fin septembre dans l’affaire des collaborateurs européens qui menace ses ambitions pour la présidentielle de 2027.
Marine Le Pen arrivant à l'Assemblée Nationale, à Paris le 15 septembre 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 15 septembre 2024 à 21h04

L’embûche est de taille. A partir du 30 septembre, Marine Le Pen doit comparaître dans le procès des assistants du Front national (devenu Rassemblement national, RN) présumés fictifs au Parlement européen. La patronne des députés d’extrême droite y est poursuivie pour «détournement de fonds publics» et «complicité», et risque jusqu’à dix ans de prison et 1 million d’euros d’amende, assortis d’une peine d’inéligibilité pouvant aller jusqu’à dix ans. Laquelle, si elle était prononcée et confirmée avant 2027, réduirait à néant ses ambitions à se présenter à une quatrième course à l’Elysée. De quoi la rendre fébrile, comme d’autres cadres du RN, qui risquent eux aussi très gros : le maire de Perpignan, Louis Aliot, notamment, ou l’actuel député de l’Yonne Julien Odoul… En tout, outre le RN et Marine Le Pen, 27 membres ou ex-membres de la formation d’extrême dr