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Quelle indignité

Procès des sondages de l’Elysée : Nicolas Sarkozy témoin malgré lui

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L’ex-Président est convoqué d’office ce mardi après-midi par le tribunal correctionnel de Paris en charge de l’affaire des sondages de l’Elysée.
Paris, le 1er mars 2021. Tribunal correctionnel. Procès dans l’affaire dite des écoutes. SUR LA PHOTO: Nicolas Sarkozy (2ème plan de dos), ancien Président de la République, quitte le tribunal après l'annonce du verdict de son procès. Il a été reconnu coupable de "corruption" et de "trafic d’influence". Il écope de trois ans de prison dont deux avec sursis. (Denis Allard/Libération)
publié le 2 novembre 2021 à 7h30

Contraint et forcé, Nicolas Sarkozy va donc devoir s’expliquer à la barre d’un tribunal. Une première : jamais la justice n’a contraint un ex-chef de l’Etat à témoigner sur des faits en lien avec des actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions. S’il n’est pas poursuivi personnellement, immunité présidentielle oblige, son témoignage sera capital et utile à tous les acteurs du procès a estimé, dans un coup de théâtre judiciaire, le président de la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris le 19 octobre.

Capital et utile à la défense de ses cinq anciens collaborateurs, jugés depuis deux semaines pour «favoritisme» et/ou «détournement de fonds», qui tous proclament avoir agi sur ses instructions. A la partie civile, Anticor étant à l’origine de sa citation comme témoin au procès, soucieuse de dénoncer la commande de sondages purement électoraux sur fonds publi