Avertissement
«Libération» couvre jusqu'à la fin de l'année 2024 le procès des viols de Mazan. Ces articles relatent la description de violences sexuelles et peuvent choquer.
A la question «Reconnaissez-vous les faits ?» ils avaient répondu «non» au premier jour du procès. La démonstration restait à faire, et c’est à coups de contorsions plus ou moins offensives que sept accusés ont tenté, ce jeudi 3 octobre, de convaincre les juges de la cour criminelle du Vaucluse que non, ils n’avaient pas violé Gisèle Pelicot alors droguée par son mari. Ils étaient sept appelés à la barre pour la journée, mais ils sont 35 au total, sur 50 accusés, à avoir opté pour cette défense périlleuse, mise à mal par certains messages précédant les rendez-vous et, surtout, par les nombreuses vidéos retrouvées chez Dominique Pelicot. Il est rare, dans les procès pour viol, que de telles images existent. Le président de la cour a réservé leur diffusion pour ce vendredi 4 octobre, à l’issue d’une discussion sur les conditions de restriction de leur diffusion excluant pour l’instant les médias, contre l’avis des parties civiles. Dès ce jeudi, il en a fait une lecture chirurgicale. Sans ébranler les concernés.
Chacun sa ligne. Pour Jean T., 52 ans, c’est l’amnésie. Pen