Avertissement
«Libération» couvre jusqu'à la fin de l'année 2024 le procès des viols de Mazan. Ces articles relatent la description de violences sexuelles et peuvent choquer.
Il l’utilise comme une ponctuation, le glisse dans presque chacune de ses réponses : «Terrible.» Cédric G. se réfugie derrière cet adjectif tout autant pour qualifier les faits de viol qu’il est accusé d’avoir commis contre Gisèle Pelicot dans la nuit du 3 au 4 octobre 2017, sa trajectoire, les violences perpétrées contre ses ex-compagnes que son absence de perspectives d’avenir. Comparaissant détenu devant la cour criminelle départementale du Vaucluse, ce technicien informatique de 50 ans ne manque pourtant pas de mots. Ils déferlent avec aisance. Cédric G. les manie et les organise posément. Trop même parfois, frôlant une «théâtralisation», pointée par l’expert psychiatre.
Ce quinquagénaire est jugé pour viol aggravé envers Gisèle Pelicot et «détention d’images pédopornographiques». Des faits qu’il a d’emblée reconnus. A l’inverse de la majorité de ses coaccusés, il affirme avoir eu connaissance du mode opératoire de Domin